L’impact psychologique d’un infarctus – Favoriser l’adaptation
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Un infarctus peut entraîner des réactions émotives variées. Comprendre ces réactions et connaître certaines stratégies peut aider à traverser cette période souvent exigeante.
L’événement agit comme un véritable choc émotionnel. Des craintes surgissent, et la capacité d’adaptation est souvent mise à rude épreuve. Réaliser que le cœur, organe vital, est atteint par une maladie peut s’avérer particulièrement difficile à accepter.
Cette inquiétude peut être amplifiée par la comparaison avec d’autres expériences. Connaître une personne décédée des suites d’un infarctus ou faire face pour la première fois à une maladie du cœur sont des situations qui peuvent intensifier la peur et accentuer le sentiment de vulnérabilité.
Chaque personne traverse cette étape de manière personnelle et unique. La réaction psychologique dépend de nombreux facteurs tels que la gravité de l’infarctus, les circonstances de l’événement, l’histoire de vie, la personnalité, le niveau de stress présent et les ressources d’adaptation disponibles.
Trois dimensions principales permettent d’aborder l’incidence psychologique d’un infarctus :
- Les réactions psychologiques les plus fréquentes
- Les stratégies qui peuvent favoriser l’adaptation
- Les moments où il devient important de demander de l’aide
Favoriser l’adaptation psychologique après un infarctus
Un infarctus peut chambouler autant le corps que l’esprit. Il n’est pas rare de ressentir un mélange d’émotions : peur, découragement, confusion. Certains auront du mal à reprendre leur souffle, d’autres à retrouver confiance en leur santé. S’adapter à cette nouvelle réalité prend du temps… et un peu d’accompagnement.
Voici quelques pistes qui peuvent aider à traverser cette période de réajustement:
- Prendre soin de soi
S’engager activement dans le suivi médical peut donner un sentiment de contrôle. Cela inclut la prise régulière des médicaments prescrits, le respect des rendez-vous, et la mise en place graduelle de nouvelles habitudes de vie. Pas besoin de tout changer du jour au lendemain : aller une étape à la fois aide à ne pas se décourager.
S’informer sur la maladie et ses traitements permet aussi de mieux comprendre ce qui se passe et d’apaiser certaines peurs. Il ne faut pas hésiter à poser des questions ou à partager ses inquiétudes avec l’équipe de soins.
- Préserver les liens et briser l’isolement
Maintenir une vie sociale et affective active est essentiel. Parler de ce qu’on ressent avec des proches ou des personnes de confiance peut faire une grande différence. Reprendre ses activités habituelles, selon ses capacités, aide à retrouver un certain équilibre. La reprise de projets personnels, même modestes, favorise le mieux-être.
- Composer avec ses émotions
Accepter ce qui vient sans se juger trop sévèrement fait partie du cheminement. Il est normal d’avoir peur, de vivre de la tristesse ou de l’impatience. Mieux vaut se donner du temps et des attentes réalistes.
Certains trouvent un sens nouveau à leur expérience et décident de revoir leurs priorités ou de faire des choix qui leur ressemblent davantage.
- Mieux gérer le stress
Le stress peut amplifier les symptômes physiques et émotionnels. Apprendre à le reconnaître et à mieux y répondre est une stratégie précieuse.
Des techniques simples comme la respiration abdominale, la marche, la méditation, ou simplement porter attention à des pensées réconfortantes peuvent diminuer l’intensité des réactions de stress.
- Prendre soin de son sommeil
Un bon sommeil aide à récupérer sur tous les plans. Maintenir une routine stable, éviter les écrans en soirée, limiter la caféine, rester actif pendant la journée et favoriser une ambiance calme avant le coucher sont des moyens simples mais efficaces. Si le sommeil reste perturbé, consulter un professionnel peut être utile.
- Réduire les irritants
Limiter la consommation d’alcool, de stimulants et de substances psychoactives aide à préserver l’équilibre émotionnel, la qualité du sommeil et la santé cardiaque.






















