
SYNCOPE VASOVAGALE
La syncope se définit comme étant un évanouissement transitoire attribuable à une diminution du flot sanguin vers le cerveau.
Les généralités concernant le mécanisme entraînant la perte de connaissance, les symptômes et les différents types de syncopes sont présentés sous le titre : La syncope, un sujet étourdissant.
LA SYNCOPE VASOVAGALE
La syncope vasovagale fait partie de la famille des syncopes dites réflexes.
Elle est de loin la plus fréquente de toutes les syncopes. On estime que 1 personne sur 4 aura au moins un épisode de syncope vasovagale dans sa vie.
Dans ce cas-ci, le déclencheur est, la plupart du temps, la position debout prolongée (souvent dans un endroit chaud) ou un stress qu'il soit émotionnel ou douloureux.
Un exemple courant est la personne qui perd connaissance lors d’une prise de sang. La vue du sang active le réflexe mentionné ci-dessus, lequel entraîne la syncope.
La pré-syncope vasovagale s’accompagne de symptômes dits vagaux, soit de la nausée, de la pâleur, une bouffée de chaleur, de la sudation et une grande fatigue. Cette fatigue peut perdurer après la syncope.
Quels examens peuvent être demandés?
Le médecin pose un diagnostic de syncope vasovagale en fonction des réponses obtenues à ses questions et de l'examen physique du patient.
Aucun test supplémentaire n'est requis, sauf si le médecin recherche une autre cause.
Dans les cas moins classiques, le test de la table basculante peut être utilisé pour établir le diagnostic. Pour ce test, le patient est attaché à une table qui bascule à 60-70 degrés, donc presque debout, afin de tenter de reproduire les symptômes et la syncope. Ce test est rarement utilisé.
Quels sont les risques pour la santé?
La syncope vasovagale est bénigne. On ne meurt pas de cette situation et il n’y a pas de complications cardiaques.
Comme décrit plus haut, bien que 1 personne sur 4 aura au moins un épisode de syncope vasovagale dans sa vie, seulement 1 personne sur 20 aura plus de 5 épisodes.
Essentiellement, comme dans les autres types de syncopes, il existe un risque de traumatisme lié à la chute.
Heureusement, les symptômes de pré-syncope durent en général assez longtemps pour permettre à la personne de tenter des méthodes pour faire remonter sa pression, comme le fait de s’asseoir ou de s’allonger et prévenir la syncope ou les blessures, en cas de perte de connaissance.
Quel est le traitement?
Il faut savoir que tout état qui fait baisser la pression peut augmenter le risque de faire une syncope. Il s’agit surtout de la déshydratation et de certains médicaments. Alors, il est recommandé de boire environ 2 litres de liquide par jour et de ne pas restreindre le sel, à moins d’avis contraire du médecin.
La façon la plus facile de prévenir la syncope ou les blessures demeure de s'allonger au sol avec les jambes en à la verticale.
En effet, en position couchée, le sang resté captif dans les jambes par la gravité est remis en circulation, la pression s’améliore et on reprend connaissance.
Cependant, on ne peut pas se coucher par terre partout. Il existe certaines manœuvres pour tenter de prévenir une baisse de pression.
Quelques trucs :
- Une méthode est de croiser les jambes et de les contracter l’une sur l’autre de façon isométrique, c'est-à-dire sans bouger.
- L’autre est de se serrer les mains, l’une dans l’autre, devant soi et de tirer encore de façon isométrique.
De plus, il est utile d’informer l’entourage de la possibilité d’une syncope. Lors d’une pré-syncope, ceux-ci pourront alors aider à prévenir les blessures.
Ces mesures permettent en général de prévenir une bonne partie des épisodes syncopaux. Il n’y a qu’une faible minorité de personnes avec syncopes vasovagales qui nécessitent des interventions plus poussées.